UN PETIT PLUS……

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Un petit mot sur la différence entre le Châtaignier et le Marronnier



Je voulais vous parler de la différence qui il y a entre le Marronnier d’Inde et le Châtaignier, et surtout entre le marron et la châtaigne, une petite explication est la bienvenue. Au sens botanique le marron n’est pas comestible et pourtant il accompagne souvent notre dinde à Noël. Ce que l’on appelle marron dans notre langue est en fait une châtaigne cultivée qui ne possède qu’un seul fruit. Chez les botanistes, la châtaigne est le fruit du châtaignier qui est un arbre de la même famille que le chêne et le hêtre. Le Marronnier d’Inde quant à lui est une graine de marronnier et il est toxique. Dans le langage courant, ce terme désigne une variété de châtaigne cultivée par les castaneiculteurs possédant une bogue et ne contenant qu’un seul fruit (encore une modification apportée à un fruit sauvage – la châtaigne – par l’homme).



Le Châtaignier

Selon la tradition il arriverait de Turquie puis de Sardaigne et de là il aurait été importé en Europe. Considéré très longtemps comme le pain du pauvre grâce à la qualité nutritive de ses fruits.

Elle est riche en Vitamines C. L’infusion de feuille soigne la coqueluche et la bronchite. Elle resserre les muqueuses et calme les toux quinteuses. En décoction ou sous forme de gargarisme, les feuilles ou l’écorce sont efficace contre les maux de gorge et la diarrhée. Les feuilles traitent les rhumatismes, les douleurs dorsales et détendent les articulations contractées. (Voir mon livre de cuisine Tome 2 et 3 + Soins).



Le Marronnier d’Inde

Originaire des forêts d’altitude des Balkans jusqu’à l’ouest de l’Asie dans l’Himalaya.

Bien qu’il ait des effets bénéfiques sur le cœur et les artères, c’est avant tout un remède pour les veines (Il tonifie leur paroi et évite ainsi les varices). En usage interne, il combat les abcès des jambes, les varices, les hémorroïdes et les engelures. Une décoction d’écorce ou de feuille peut être utilisée comme lotion contre les varices. Il est efficace contre les affections pulmonaires. En Turquie, les marrons réduits en poudre servaient à soigner les chevaux atteints de maladies pulmonaires. Certains le portent dans la poche pour calmer les rhumatismes. La saponine contenue dans les marrons est utilisée pour soigner les troubles veineux, hémorroïdes et varices. L’écorce est astringente, tonique, antiseptique, fébrifuge et, à ce titre, fut considérée comme bon succédané du quinquina.

La purée de marrons mélangée à la ration permet aussi d’engraisser un certain nombre d’animaux domestiques comme les bœufs, porcs, chevaux, chèvres et mouton. Le marron sert d’insectifuge naturel placé dans les armoires. Elle donne aussi une teinture jaune. L’esculine est une substance extraite des feuilles utilisée dans les crèmes protectrices de la peau. Le bois blanc homogène, très léger et tendre se travaille facilement en pyrogravure. Il sert aussi d’emballage ou de piquet, mais fait un très mauvais combustible.