Mon humeur en octobre
J’avais envie de vous parler de deux arbres “un peu cousin” le Hamamélis ou Noisetier des Sorcières et le Noisetier commun.
Le premier fait partie de la famille des Hamamélidacées, il se caractérise par une floraison hivernale sous la forme de petites fleurs chiffonnées sur rameaux nus et par de feuilles assez proches de celles du noisetier. Ce sont des des plantes très rustiques (-20 à -30°C) qui poussent dans les bois et fourrés.
LE HAMAMÉLIS ou NOISETIER DES SORCIERS
Il fait partie de la famille des Hamamélidacées et se caractérise par une floraison hivernale sous la forme de petites fleurs chiffonnées sur rameaux nus et par de feuilles assez proches de celles du noisetier. Ce sont des des plantes très rustiques (-20 à -30°C) qui poussent dans les bois et fourrés.
L’étymologie du mot Hamamélis vient du grec hama qui se traduit par “ensemble” et mêlon, par “fruit” ou “pomme”. Sa récolte est septembre à octobre. Il est originaire d’Amérique du Nord et du Canada.
Dans le langage des fleurs, une branche d’hamamélis signifie “Vous m’envoûtez”.
Son bois souple est utilisé par les sourciers. On l’appelle en anglais witch hazel soit le “noisetier des sorcières“ que certains interprètent comme étant une déformation de wych hazel le “noisetier des sourciers“, wych désignant les plantes à rameaux souples utilisés par les sourciers.
Il dégage une huile volatile à propriétés astringentes qui entre dans la composition de lotions après-rasage ou de solutions oculaires de rinçage.
On la trouve sous le nom “d’huile d’hamamélis” ou “d’huile de café du diable”. L’usage médical pratiqué chez les Indiens d’Amérique est aujourd’hui reconnu pour soigner les varices, les hémorroïdes, les contusions (entorses), les coupures, les inflammations locales de la peau. C’est une excellent vermifuge (toujours son huile). Il est très utile pour traiter les dermites et dermatoses comme l’eczéma. Il permet d’éviter les infections et de protéger les zones meurtries. Précieux dans le traitement des couperoses, varices et hémorroïdes. Ses propriétés astringentes en font un tonique et un protecteur veineux.
Ses graines oléagineuses sont comestibles.
LE NOISETIER COMMUN
Le noisetier commun, Corylus avellana, fait partie de la famille des Bétulacées, comme le bouleau. Son nom latin Corylus, qui a donné l’ancien nom français “coudrier“, viendrait du grec korus, “casque“, en raison de l’involucre qui coiffe le fruit. Son nom (Noisetier) apparaît au début du XVIe siècle. Quant au nom de genre, avellana, il évoque la région montagneuse d’Avellino, dans le sud de l’Italie, grande productrice de noisettes. Le coudrier sauvage est spontané en Europe depuis la fin des glaciations au tertiaire. De nombreux fossiles de feuilles ont été retrouvés ainsi que des traces de fruits dans des sépultures néolithiques.
En occitan il est appelé “Olanier“, Ol signifier Huile, on pense qu’il est à l’origine de ce mot.
Le noisetier commun est fort utile dans les jardins pour servir de clôture rustique, fournir des rames, des manches d’outils et tresser des plessis. Il fournit un bois facile à tailler, flexible et résistant, utilisé autrefois en vannerie, en tonnellerie et pour fabriquer des cannes. Les sourciers utilisent des baguettes de coudrier pour détecter la présence de l’eau.
Sa récolte est de juillet à octobre.
Ne pas toucher en cas d’allergie aux fruits oléagineux et aux fruits à écale.
la noisette est un des oléagineux les plus riches en oméga 3 – qui lutte contre le mauvais cholestérol – et les plus digestes. Elle est aussi très riche en vitamine E – qui stimule le système immunitaire – (25 g de noisettes fraîches couvrent plus de 40 % du besoin quotidien) et en magnésium (contre le stress et la fatigue).
Il soigne les varices et est excellent contre l’acné, les furoncles et les varices.
Voir Mon livre de Soins et Livre de Cuisine Tome 2.