MON HUMEUR DU MOIS

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Mon humeur en Mai

J’avais envie de parler, ce mois ci, d’une différence entre deux plantes faisant partie de la même famille les Caprifoliacées, c’est la Valériane Officinale et le Centranthe.

La seconde, appelé fausse valériane ou valériane rouge, est une plante herbacée vivace alors que la première, est une vivace qui peut dépasser 1,50 m. Une autre différence est que la Valériane Officinale se rencontre souvent près des ruisseaux car elle aime la fraîcheur, de plus elle a des ombrelles blanches ou rose très pales qui n’ont rien à voir avec les fleurs du Centranthe et surtout que lui pousse souvent sur les bords et trous de murs….

Le Centranthe ou fausse Valériane

Floraison de mai à Novembre.

Grande colonisatrice d’espaces arides, la fausse valériane est à l’aise dans les conditions difficiles. Il n’est pas rare d’en croiser le long des routes dans les graviers, ou poussant entre les pierres des murets. c’est une plante idéale pour coloniser des endroits peu fréquentables par la plupart des autres plantes, comme les sols pierreux ou calcaires. De plus, mellifère, elle est fort utile pour attirer les insectes pollinisateurs.

Ses autres noms sont : Centranthe rouge, Barbe de Jupiter, Fausse valériane, Valériane des jardins…

Centranthus ruber, déjà décrit et dénommé par Carl Linnaeus, fut reclassé par le botaniste Augustin Pyramus de Candolle en 1805.

Le nom de genre Centranthus vient du grec kentron éperon et anthos fleur, car la fleur est munie d’un éperon. Le nom d’espèce ruber, latin, signifie rouge.



LA VALÉRIANE OFFICINALE

Également appelée herbe aux chats pour l’attirance qu’elle suscite chez les félins avec son odeur forte et peu agréable, la valériane officinale est très commune en Europe. Elle pousse dans des terrains frais et humides, en dessous de 1000 m d’altitude, aussi bien à l’ombre qu’au soleil.

D’une hauteur allant jusqu’à 1,50 m, elle présente des feuilles finement découpées et des petites fleurs blanches à rosées, odorantes et mellifères du mois de mai au mois de septembre. La floraison est abondante surtout à partir de la deuxième année, groupée en grosse inflorescence appelée corymbe au bout d’une longue tige creuse cannelée.

Elle appartient à la sous-famille des Valérianacées (famille des Caprifoliacées) et au genre Valeriana.

D’origine latine, son nom signifiait “aller bien, être en bonne santé”, en allusion à ses propriétés médicinales.

Dans le langage des fleurs, elle symbolise plutôt la dissimulation.

Elle était connue dans l’Antiquité aussi bien des Grecs et des Égyptiens que des Romains.

Les Grecs, Hippocrate et Dioscoride, la prescrivaient pour combattre l’insomnie tandis que les Romains l’utilisaient plutôt contre l’arythmie et les palpitations.

Plus tard, au Moyen-Âge, en Europe, on lui attribua les propriétés d’une véritable panacée d’où une des ses dénominations populaires de “guérit-tout”, et aussi des pouvoirs magiques de sorcellerie.

Au XVIe siècle, on l’employa pour combattre l’épilepsie comme le faisaient les Amérindiens et pour soigner des blessures.

On dit qu’il s’en consomma de grandes quantités durant les bombardements de la Première Guerre mondiale pour lutter contre le stress et l’anxiété qu’ils entraînaient.

De nos jours, elle est encore très utilisée un peu partout dans le monde principalement pour favoriser le sommeil et lutter contre le stress.

Voici quelques recettes de soins tirées de mon livre :



  • ANGOISSE : Préparer une infusion mélangée et en boire 4 tasses par jour. Fabrication : avec 1 cuillère à café de tilleul et 1 cuillère à café de racines de valériane en poudre pour une tasse d’eau, à infuser 10 minutes.

  • INSOMNIE : Faire chauffer et en boire le soir.

    Fabrication : Verser 1 tasse d’eau froide sur 2 cuillères à café de racine écrasée. Laisser macérer 8 heures.

  • SOMMEIL : Racines séchées de valériane, en faire une infusion. La prendre de 30 à 60 minutes avant de se coucher.

    Fabrication : Infuser de 2 à 3 g de racines séchées pendant 5 à 10 minutes dans 150 ml d’eau bouillante.

  • SURMENAGE : Prendre 10 gouttes de teinture avec de l’eau, toutes les heures pendant 2 semaines.

    Fabrication : 100 g de racines coupées (sèches ou fraîches) et 500 ml d’eau de vie. Macérer les racines dans l’alcool 15 jours. Filtrez et conservez le tout dans une bouteille hermétique.

  • TABAC (ARRÊT) : Elle donne très mauvais goût à la cigarette, à prendre au début du sevrage.

    Prendre une infusion avant d’aller dormir.

    Fabrication : Prendre 3 g de racines coupées (1 cuillère à café) sèches ou fraîches et 200 ml d’eau à bouillir. Infuser 10 minutes puis filtrer.